Chantier de l’Arsenal : travail de la pierre, surélévation et couverture

Réemploi

Suivez l'avancée du chantier de l'Arsenal comme si vous y étiez et découvrez chaque mois, le journal de chantier illustré et réalisé par le collectif Hôp Hop Hop !

Retour sur les derniers mois

Grâce au journal de chantier illustré réalisé par le Collectif Hôp hop hop, suivez l'avancée du chantier de l'Arsenal à Besançon (25) comme si vous y étiez en découvrant, chaque mois, les avancées des travaux de ce chantier de réhabilitation hors norme !

 

Septembre 2024 : travail de la pierre

  • En extérieur, le travail de la façade se poursuit : des blocs de pierre neufs ont été découpés en usine (ceux de réemploi étant trop petits), avec la modénature complexe de la corniche, pour remplacer les blocs qui étaient fortement détériorés. Chaque pierre est levée individuellement à la grue (600 kg par bloc), amenée en place et calée définitivement avec un coulis à la chaux. Les pierres de corniches sont retaillées sur place une fois posées pour homogénéisation avec les pierres contiguës.
  •  En façade, la voûte manquante (qui avait été supprimée lors de la dernière rénovation pour implanter un escalier extérieur) a été redessinée : les ouvriers ont pris le gabarit de chaque pierre sur site en les retraçant sur du calque, pour définir les dimensions des blocs à reposer. Ces blocs seront issus du stock de réemploi et taillés sur place dans un atelier mis à disposition de l’entreprise.

Découvrir le journal du mois de septembre 2024

 

Octobre 2024 : surélévation

  • Après la repose des fermes, l’équipe de charpente s’attaque aux terrassons : ce sont les structures en ossature bois qui permettent de surélever la couverture, afin de gagner en surface au dernier niveau. Préfabriqués en atelier, ces caissons sont amenés sur site puis posés à la grue. Ils sont ensuite stabilisés par la mise en place des pannes (pièces horizontales de bois reliant 2 caissons). Il ne faut pas moins de 19 pannes sur chaque travée, soit 281 pannes sur l’ensemble du bâtiment ! La plupart sont d’origine, stockées préalablement sur la place d’Armes et doublées, parfois triplées, pour reprendre les efforts de la structure modifiée.
  • En parallèle, les premiers châssis de la surélévation sont posés : ces imposantes structures, d’environ 400 kg chacune, sont hissées par un camion grue. Ce sont 57 modules qui viendront créer la nouvelle peau du bâtiment. Là aussi, le réemploi est de mise : 8 anciens poteaux métalliques seront redimensionnés pour créer la nouvelle ossature des modules dans les cages d’escalier. Cela permet d’éviter la refonte de 540 kg d’acier, qui aurait nécessité autant d’énergie que pour chauffer un appartement BBC de 50m² pendant 1 an.

            Découvrir le journal du mois d'octobre 2024

 

Novembre 2024 : couverture

Côté réemploi, les anciens poteaux métalliques évoqués dans le journal d’octobre ont été retravaillés et positionnés dans les cages d’escalier. Ils forment la structure permettant de supporter les menuiseries métalliques. 3 cages d’escalier sur 4 reprennent ce principe de construction avec des éléments de réemploi, évitant ainsi l’extraction de ressources rares et toute la pollution de l’air et de l’eau entraînée par la fabrication des profilés.

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Lina BOURGEOIS

Chargée de projets Bâtiment Durable

06 30 30 28 29

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Dernière mise à jour : 13 janvier 2025

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